Bon, un article sérieux s'impose, juste histoire de recadrer les choses.
Je me suis exprimée une fois en exposant les tenants et les aboutissants de cette sinistre affaire.
Dans cet article (que j'ai préféré supprimer car je ne veux pas salir mon Blog avec ça ou faire du buzz), mais que l'on trouve encore en copie sur le forum Doctissimo ; j'ai tenté de vous expliquer les choses du mieux que je le pouvais.
Ensuite, j'ai décidé de passer à autre chose.
Ainsi, il vous a été demandé (en Français, pas en Bantou) de ne pas me contacter à ce sujet (et les commentaires étaient fermés).
J'ai continué à recevoir des mails pour m'informer de divers articles ou reportages télé...
A chaque fois je répondais (ou pas) la même chose : Merci, mais je suis au courant.
Aujourd'hui, je lis des choses ça et là, et je voudrais donc apporter quelques précisions car divers points m'agacent (et je ne suis pas la seule...).
1°) Je n'ai jamais donné mon accord au Journal Grazia afin d'utiliser mon témoignage.
L'on m'a rapporté que : j'avais accordé une interview car je voulais y récupérer ma chronique. FAUX.
C'est vite fait un amalgame hein ?
La journaliste m'avait contactée, et j'ai bien insisté sur le fait que je ne voulais pas apparaître dans son article.
Résultat : on a utilisé mon nom sans mon autorisation, et en plus l'on me prête des propos erronés.
2°) Nous (et quand je dis "nous", je parle du groupe de recherche) avons refusé de parler à la Presse dans un premier temps.
Car :
- Nous étions fatigués
- Nous en avions assez de rabacher constamment les mêmes phrases
- Nous souhaitions passer à autre chose
- Nous ne voulions retirer aucune gloire de cette sinistre histoire.
Malheureusement, vu les erreurs de l'article de Grazia, nous avons finalement décidé que communiquer avec les journalistes permettrait de minimiser au maximum les erreurs.
A cet effet, nous avons demandé à conserver l'anonymat, et nous nous sommes exprimés dans la Presse sous des pseudos.
Certains d'entre nous ont choisi de témoigner à visage découvert.
3°) Je trouve l'article du Nouvel Obs très bien et juste (la journaliste a eu l'intelligence de me demander ce que j'en pensais avant parution).
4°) Nous lisons ça et là que, je cite : les personnes s'étant faites avoir par Salomé sont des abruties car elles ont fait confiance à une personne du Net (et le Net c'est LE MAL car on ne sait pas qui se cache derrière).
Notre réponse : des personnes de tous âges, de toutes catégories socio-professionnelles (donc : pas des crétins en règle générale) ont rencontré Salomé dans la vraie vie. Cette histoire a dépassé le cadre du virtuel pour se prolonger pendant 3 ans dans le réel.
Tout le monde a été lésé : amis proches, étudiantes à la Fac, Infirmières, etc...
Salomé jouait dans la vraie vie, le même rôle que sur son blog.
Personne n'a rien vu (et il y a du monde hein...).
Donc : merci d'arrêter de faire des suppositions hasardeuses par rapport à quelque chose que vous ne maîtrisez pas, et que vous observez seulement de l'extérieur. Vous n'avez pas tous les tenants et tous les aboutissants.
5°) Nous avons également lu que : si nous avions aidé une pauvre petie cancéreuse et nous étions faits avoir c'est de notre faute, car nous n'avions qu'à aider de vrais malades dans de vrais hôpitaux.
Réponse : voir ci-dessus, et je rajoute que perso, son Blog, je ne le lisais presque jamais. J'aimais la personne, pas la malade et ne faisait pas preuve de misérabilisme et de compassion à son égard.
Mais oui, effectivement, n'oublions pas qu'il y a de vrais malades et que nous pouvons les aider.
6°) Il se trouve qu'aujourd'hui, une personne totalement illégitime sur l'affaire se projette désormais sur le devant de la scène, attirée par la lumière des projecteurs (les strass, les paillettes tout ça).
Son argument : elle est légitime au niveau professionnel.
Oui, la dame est consultante, juriste et spécialiste en dérives du Net et cyber-réputation, vous comprenez...
La dame a rappelé sur son blog (que je ne vous linke pas, vous pouvez trouver tout seul) très exactement 3 jours après la révélation publique sur Face Book que, je cite à peu près : "j'ai créé une société de consulting, n'hésitez pas à faire appel à mes services".
D'ailleurs, et pour votre info, elle avait même proposé de servir de conseil juridique aux infirmières (oui...). Ce qu'elles ont bien entendu refusé d'ailleurs.
Cette personne justifie donc aujourd'hui, que, si elle parle publiquement c'est afin de faire de la prévention pour éviter que ce genre de choses ne se reproduise.
Ce que j'en pense (à part que le ridicule ne tue pas et que les articles en question sont décrédibilisés) ?
Suite à cet article du journal LE MATIN (où la Dame en question s'est étalée), des membres du groupe initial de 43 personnes ont voulu rétablir la vérité.
Résultat : nos commentaires ont été masqués !
Je vous laisse lire les copies écran...
Alors, vous pourriez vous dire : ben quoi ? Elle fait comme vous. Au départ vous ne vouliez pas parler et maintenant vous vous exprimez !
SAUF QUE NOUS, on ne le fait pas sous couvert de spécialistes du Net, gérants d'une société, etc...
NOUS voudrions simplement que l'on respecte 43 personnes qui se sont abimées les yeux à chercher sur des SkyBlogs pendant 15 jours, et croyez-moi, ce n'est pas une action très glorieuse (recherches que la Dame n'a pas faites), ainsi que les VRAIES victimes de Salomé.
Car NOUS on n'en tire aucune gloire (déjà, vous ne pouvez pas vous imaginez à quel point c'est pénible de devoir encore parler de ça et d'écrire ce billet).
NOUS : c'est uniquement parce que lire des choses erronées nous énervent, vu que NOUS la vérité on la connaît.
On l'a dit, répété et rabaché : LES LAURIERS ON N'EN VEUT PAS !
D'ailleurs, la Dame a déclaré qu'il fallait qu'elle parle puisque personne ne voulait le faire... FAUX. On a parlé, mais on s'est cachés.
7°) Je laisse la parole à quelques membres du groupe de recherches et/ou aux VRAIES victimes, celles qui ont légitimement le droit de donner leur avis sur la question.
Natacha M. :
Tout comme l'ensemble de mes cothurnes, je pense qu'en effet il était temps de remettre les points sur le i de "opportunisme" en revenant sur les différentes interventions que nous avons pu tous lire çà et là sur "l'affaire Salomé".
Nous n'étions au départ, qu'un petit groupe à avoir partagé nos doutes à son sujet et avoir commencé des recherches, pour finalement se retrouver à 43 personnes vraiment impliquées à la recherche d'informations et d'éléments de preuve nécessaires pour la "démasquer".
Et nous avons TOUS souhaité conserver notre anonymat lorsque "l'affaire" a été rendue publique.
Nous avons cru bon, à tort, d'intégrer certaines personnes à la veille du grand déballage dont nous estimions que leur investissement moral et affectif avait été tel qu'elles "méritaient" d'être un minimum préparées au choc de l'annonce.
Lesdites personnes dont certaines d'entre nous ont assez vite trouvé qu'elles s'arrogeaient un droit de "public relation", de coaching de certaines protagonistes directes de l'affaire, le tout enrobé par le secret professionnel auquel elles seraient tenues (et là, je lole un peu) ou par leurs "fulgurances" (genre, elles SAVAIENT AVANT mais bon, elles ont préféré organiser des séjours à Disney au cas où).
Et enfin, des interventions intempestives pour dire que non, non, surtout je ne veux pas être dans la lumière, surtout pas.
Et je souhaite également ajouter que l'article de Sonia n'a pas été rédigé pour revendiquer une quelconque légitimité dans cette triste affaire par rapport à d'autres : pour ma part, je souhaite surtout que la récupération de l'affaire par des personnes en mal de reconnaissance professionnelle ou personnelle cesse.
J'ajoute que j'ai été (un peu) vulgaire avec ces personnes et qu'à posteriori, je me dis qu'en fait : pas assez.
Karina :
Nous sommes un groupe ayant passé du temps et de l'énergie sur cette affaire, pour que toute la lumière soit faite....
Des jours et pour certaines des nuits de recherches, de lectures de blogs, "d'absorption" de ces blogs et de copies d'écran en prévention du moment où l'affaire serait divulguée au public....
Prés de 15 jours de recherches intensives.....
2 jours avant que l'affaire soit rendue publique, certaines personnes ont été intégrées à notre groupe initial, afin de les préparer psychologiquement à la nouvelle...
Ces personnes, mis à part un appel téléphonique à l'hopital de Lausanne, n'ont pas contribué à grand chose concernant cette affaire....(si ce n'est donner des conseils "farfelus" à certaines), et un appel téléphonique qui a "épuisée" et mis en "burn out" l'auteur.....
Cette personne a passé son temps à nous dire "je ne veux pas que mon nom apparaisse dans cette affaire", "je ne veux plus entendre parler de salomé", et à menacer de quitter le groupe pour revenir de plus belle, le jour d'après....
Alors que jusqu'à présent, les différents articles sortis dans la presse, ont été fait dans l'anonymat le plus complet par des personnes LÉGITIMES de cette affaire (rencontre avec Salomé, investissement personnel et affectif, voir pécunier) quel n'est pas mon étonnement et mon dégoût de voir la récupération médiatique faite par cette même personne qui, au départ, ne voulait surtout pas "entrer dans la lumière".....
Je ne revendique aucune gloire, aucun mérite, mais juste que ces personnes ne récupèrent pas cette affaire à leur compte pour une notoriété qu'elles ne méritent ABSOLUMENT PAS.
Emmanuelle :
Selon moi, il faut blâmer tout autant certaines personnes individuelles que certains organes de presse.
Un petit groupe a cherché, parce qu'il avait (ou pas) du temps à consacrer aux recherches, parce qu'aussi il avait eu le courage d'exprimer ses doutes face à ce tabou qu'est une personne malade, en soins palliatifs, à l'agonie etc.
Comme le rappelle Natacha, certaines personnes ont été prévenues avant....par courtoisie.
Voir lesdites personnes intervenir, donner des conseils, des interviews pour les presses écrites et télévisées est tout autant choquant que lire des articles mal ficelés, mal renseignés, en quête de sensationnalisme.
Les alibis de la vérité et de la prévention ne doivent tromper personne : c'est de commerce qu'il s'agit, de fric pour être même triviale. La personne de Suisse est transformée par la presse de son pays en justicière du net...
Clémentine :
J'ai été écoeurée et profondément attristée quand j'ai appris toute la vérité sur les mensonges d'Odile. Ayant eu un cancer à l'âge de "Salomé", je culpabilisais presque de m'en être si bien sortie, par rapport à sa souffrance, et à l’inéluctabilité de sa mort.
Aujourd'hui je suis encore plus écoeurée et profondément dégoûtée que certaines personnes profitent de cette affaire pour parader dans les médias et faire leur propre publicité.
Justine :
Sophie :
Je n'ai pas changé de couche, je n'ai pas couru, je n'ai pas payé de matériel médical. J'ai donné des livres à Salomé, je lui ai rendu visite à Paris. Elle m'a touchée, mais jamais sans pathos larmoyant. Notre relation était remplie d'humour, de bonbons et de livres pour enfants. Même si je m'inquiétais pour elle, pour sa vie, j'essayais de lui apporter de la légèreté, des recréations.
Mais Odile a instauré de la lourdeur dans tout ça. Quand j'ai appris la vérité, j'ai été sonnée, et j'ai eu un poids sur la poitrine. J'étais écoeurée.
Mais la nausée a commencé avec tous les pseudos témoignages des gens floués, blessés. Je ne parle pas du groupe de gens qui ont recherché la vérité mais je parle de 2 catégories de gens :
- les pseudos lecteurs du blog de Salomé qui ont été les plus virulents. A eux, j'ai juste envie de leur dire d'éteindre leur ordi.
- et ceux qui ont revendiqué injustement la paternité de la decouverte du pot aux roses, qui amplifient l'histoire et du coup qui jouent le jeu d'Odile... A eux, j'ai envie de leur dire d'éteindre leur ordi et de ne pas le rallumer...
Ils n'ont pas une vie, tous ces gens ? Une vraie vie, pas comme Salomé...
Hélène :
Mon ressenti sur les dérives est très très simple : l'écoeurement (je sais, je balance la conclusion au détriment du suspens... c'est que je suis colère).
On s'est lancé dans ces recherches sur des doutes. Plus on avançait et plus l'histoire paraissait sortie d'un livre.
Quelques-unes des personnes ont apporté une collaboration partielle, selon son implication ou le temps qu'elle pouvait y accorder.
D'autres ont eu envie de démêler tout ça plus en profondeur. Pour ce faire, nous y avons passé nos journées, voir nos nuits au détriment de tout le reste.
Il nous paraissait normal d'aller au bout, et sur ce point nous étions tous d'accord.
Autre point sur lequel on croyait être également d'accord était l'anonymat général.
Un but commun : stopper une supercherie et en faire soigner l'auteur.
Pour la plupart on a respecté ça, refusant tout article poubelle (dans la mesure où on a tous été contactés, ç'eut été facile de vivre un moment de gloriole totalement glauque).
Si l'un des légitimes avait voulu témoigner en son nom, ça n'aurait été un problème pour personne. Après tout, pourquoi pas ? Et certains le font même aujourd'hui.
Là où mes yeux saignent, c'est qu'un seul nom en ressort. Le nom de l'imposture selon moi. Je ne ferai pas le plaisir à cette personne de la citer, mais nul doute qu'elle se reconnaitra. Qu'elle se soit sentie flouée, soit. (encore que même là, j'ai un avis très tranché). Mais qu'elle s'attribue quelconque recherche, LUL !!!!
Entre des malaises vagals et des crises de semi-hystérie, si on avait du compter sur elle, Salomé serait à ce jour toujours en piste.
Je ne suis pas dupe. Je m'attendais à ce genre de dérives. Je crois même que je pensais que plus de gens tenteraient un moment de gloire à travers tout ça.
Quelque part, je suis soulagée. Peu ont osé le faire. Mais à celle-là, j'ai juste envie de lui dire : honte sur vous d'être si laide.
Christelle :
J'ai été invitée dans le groupe de recherche après plus d'un an de présence régulière sur le Facebook de Salomé. Je faisais partie des crédules-jusqu'au-bout, et ma seule contribution à l'enquête à été de me faire régulièrement l'avocat du diable, à imaginer des explications à chaque fois qu'une preuve nouvelle s'ajoutait.
Je ne pouvais simplement pas croire qu'une jeune fille puisse élaborer une histoire aussi stupéfiante. Mais le groupe a cherché avec acharnement, et trouvé de quoi confondre la menteuse, sans jamais penser à "se faire mousser" avec cette affaire.
Vers la fin, quand les doutes n'étaient plus permis, d'autres personnes ont été invitées à nous rejoindre : avec beaucoup d'appréhension, puisque que ces personnes s'étaient fortement impliquées auprès de Salomé, et que nous avions peur de les blesser.
Nous avons visiblement sous-estimé leur capacité de rebond, puisque je constate aujourd'hui que certaines d'entre elles (alors qu'elles nous avaient rabattu les oreilles de leur désir de tirer un trait sur l'affaire et de rester dans l'anonymat) n'hésitent pas à se proclamer expertes, multiplient les déclarations, voire s'attribuent le mérite de la découverte de la supercherie. Ce genre de comportement m'écœure nettement plus que les agissements d'une jeune fille qui a au moins l'excuse de problèmes psychologiques.
Perrine (*) :
Je pense que les personnes qui ont été le plus touchées ne sont pas celles que l'on nomme dans les médias. Je pense que les personnes vraiment touchées de près (dont je fais partie comme toutes celles qui ont passé du temps "en vrai" avec elle) ne témoignent pas à visage découvert tellement elles se sentent violées dans leur intimité. C'est ce que je ressens toujours quand on me parle d'elle.
Elle est venue chez moi une semaine, elle a dormi, mangé, parlé chez moi et s'est donc introduite sournoisement dans ma vie et s'en est servi pour son blog. Et malheureusement le premier sentiment d'une personne violée est la honte il me semble.
La réflexion que je me fait, c'est que plein de personnes parlent de l'affaire alors qu'elles n'ont jamais rencontré Salomé et cela me choque. Ce n'est pas parce que l'on a enquêté de près ou de loin que l'on a subit la tromperie de plein fouet. Et je ne parle pas que de la Suisse, je parle de tous ceux qui ne l'ont pas rencontré en vrai. Les gens qui se sont fait avoir juste via le net on s'en carre, ils oublieront vite, mais nous on oubliera jamais son visage nous mentant effrontément en face à face. Sa silhouette qui nous suppliait de la plaindre. Ce coup de poignard ressenti violemment dans le dos lors du tombé de rideau.
Bref. Il y a Facebook et il y a la réalité. Je trouve cela lamentable de s'inventer une pseudo amitié pour faire de la pub pour une entreprise. C'est de la pure récupération que nous aurions tous pu faire mais nous avons un minimum de dignité et d'intégrité.
Cécile :
Au départ était un groupe d'une vingtaine de personnes qui se sont avoué leurs doutes et ont décidé de chercher les preuves des mensonges pour pouvoir éclairer l'entourage de Salomé sur le fait qu'il y avait un gros problème et qu'il fallait qu'elle soit prise en charge. Au fil des découvertes la question de qui prévenir et comment s'est posée. Une fois près du but, il a été décidé d'avertir individuellement, avant l'annonce générale sur Facebook, certaines personnes plus impliquées auprès d'elle et ne semblant avoir aucun doutes afin de les protéger un peu du choc.
Une fois la révélation lancée, des réactions assez vives sont arrivées, parfois surprenantes...
Une des dernières "recrue" a fait tout un plat soit disant que ce que nous faisions pouvait nous apporter des ennuis, c'est tout juste si le FBI n'était pas à nos portes, fallait tout détruire, tout effacer... et surtout ne garder aucune trace d'elle dans cette histoire, qu'elle ne voulait plus jamais en entendre parler... Une juriste en panique... bref...
Ensuite des journalistes ont commencé à chercher à entrer en contact avec le groupe, les histoires à sensation ont toujours fait vendre, vu la crise dans ce secteur une histoire comme celle ci c'est du pain béni, en plus ça concerne internet, ça fait moderne...
Dans un premier temps nous avons refusé de communiquer, puis voyant le résultat dans l'article de Grazia, nous avons accepté de parler mais de façon anonyme et bien souvent à visage masqué, de plus nous avions désigné un rapporteur parisien, connaissant parfaitement l'histoire et directement impliqué auprès de Salomé pour éviter de mettre en cause des personnes dont l'identité n'a pas à être révélée, de laisser dire des choses non vérifiées, il y avait eu suffisamment de mensonges, etc...
Certaine, bien que favorable à cette idée au départ, ne l'a pas entendu de cette oreille et de "je ne veux plus jamais être mêlé à cette histoire" est devenue la seule personne du groupe à témoigner en son nom propre, en laissant passer des erreurs et des incohérences...
La recherche de la lumière est sans doute la plus forte, ça fait oublier qu'on peut s'y brûler les ailes, la nature humaine est ainsi faite, Andy Warhol avait raison, chacun cherche son quart d'heure de gloire à n'importe quel titre, même au prix de mensonges et de trahison.
Le plus important reste que cette imposture ait été levée et que Salomé soit, espérons le, soignée/prise en charge, mais certains comportements laissent un goût amer.
Anne B. :
Salomé, Odile. Une goutte d'eau dans l'Océan du net, une goutte d'eau dans le Tsunami actuel...
Anne K. :
Ce qui a clairement motivé le « groupe de recherches » dès le début, c’était de mettre à jour les agissements d’Odile pour deux raisons :
- contacter ses proches afin qu’ils prennent conscience de la gravité de la situation et qu’ils la fassent soigner.
- l’empêcher de continuer à nuire et de perturber à nouveau des gens touchés de près par la maladie, des croyants sincères qui priaient pour elle au quotidien et des gens tout simplement généreux qui ont donné de leur temps, de leur attention ou de leur argent.
L’affaire était suffisamment sordide pour que personne n’ait envie de tirer la couverture à soi.
Je suis écoeurée de la tentative de récupération par la « spécialiste d’internet » qui a certainement vu là une bonne occasion de mettre en avant sa société de consulting (qui ne marche peut-être pas si bien que ça ?) et de faire son autopromo dans les médias. Honte à elle.
Virginie :
Je n'ai pas l'impression de pouvoir "réclamer" une quelconque légitimité dans "l'équipe de recherche". Arrivée en fin de parcours, je n'ai en fait assuré qu'un rôle de spectatrice !
Et alors, qu'est ce que j'ai pu observer ?
Un groupe d'individus, adultes, dont le seul but était de rétablir une vérité, de faire en sorte que la mascarade cesse ! Ce serait faux de dire qu'il n'y a pas eu de tension, de dire que tous étaient d'accord les uns avec les autres sur la manière de faire, mais la grande majorité se ralliait systématiquement à la raison !
Et puis, et puis comme dans tout groupe, il y a toujours celui ou celle qui veut profiter de "l"opportunité" ! Celui ou celle qui veut tirer la couverture à soi. Celui ou celle dont l'égo, voir l'égocentrime prend le devant de la scène.... Celui ou celle dont le moi possesseur s'identifie non pas à ce qu'il est mais à ce qu'il a. Celui ou celle qui finalement ne peut briller en société qu'en mettant en avant "ce qu'il a fait" car il doute de ce qu'il est. Celui ou celle qui pense qu'être c'est faire !
Au final, et parce qu'il faut bien conclure, peu importe que certains se glorifient d'être à l'origine de la fin de l'histoire, car à trop vouloir paraître on en oublie d'être !
Que certains se nourrissent de tels évènements pour vivre leur quart d'heure de gloire est bien misérable.
Et prudence, car qui dit qu'un jour ces gens là ne pourraient pas, telle la grenouille, éclater, à force de se donner "trop d'importance" ?
8°) Pour votre info, des reportages Télé sont en préparation : Journal du Soir de France 2, Emission 7 à 8 sur TF1, et Reportage 66 Minutes sur M6.
Ne me demandez pas à quelles dates ce sera diffusé, je n'en sais rien pour le moment (on nous avertira le jour-même ou la veille).
Pour ma part, je resterai anonyme.
Toutes les personnes que vous verrez y témoigner (à visage découvert ou masqué) sont légitimes (membres du groupe de recherches ou "victimes" de Salomé.) Toutes, SAUF... Quelqu'un que vous reconnaîtrez facilement.
Si l'on veut mon avis : trop de battage médiatique... Mais si l'on refuse de parler aux journalistes, ils peuvent écrire des choses fausses :(
9°) Les commentaires sont fermés sous ce billet.
Une dernière fois, je vous le demande : ne m'envoyez pas de messages à ce sujet (de toutes façons, s'ils concernent l'affaire, je ne les ouvre même pas et ils vont directement à la poubelle).
Tout commentaire posté sous un autre article sera supprimé.
Merci.
10°) Ce billet s'auto-détruira dans quelques temps.
Je voudrais qu'il soit perçu clairement que je ne veux pas faire de Buzz là-dessus. Ce serait sinistre !
(*) Perrine Huon est l'Auteur du Livre : "Trop jeune pour mourir".
Sur son Blog, elle raconte très bien l'affaire car elle a fréquenté Salomé.